Premier jour des Ardentes.

Si j'ai le courage (ça m'étonnerait) j'enchaînerai sur les autres jours du festival!


Chickfight et The Waow:
pas vu, car file d'attente de 4H pour rentrer dans le camping. Merci l'organisation.
Plasticines: Avec pourtant une bonne batteuse digne des plus grands bûcherons, les compos redontantes ainsi que la guitariste complètement à la masse au niveau de son jeu, viennent gâcher fortement la prestation des Plasticines. Ce n'est pas parce qu'on provient de la scène rock parisienne (hum) et qu'on prétend écouter Iggy Pop que tout va se passer tout seul. Les chansons doivent suivre. Et j'imagine que cette fameuse guitariste se défendrait en disant "oui mais on est garage c'est notre manière de jouer". Mais parce qu'à chaque fois qu'elle balançais un pseudo riff/solo (je ne sais pas trop comment appeler ça), j'avais un fou rire, je me suis dit "oula, là y a un problème...".
Camelia Jordana: Mon concert préféré.
Jamie Lidell: Incroyable! Des musiciens d'enfer (spécialement le batteur black. C'est toujours impressionnant une rythmique qui groove dans un live funk ou soul) et sympas. Jamie Lidell menait la danse avec classe, allant souvent chercher des mélodies assez farfelues, genre de solos vocaux. Et son morceau solo où il s'enregistrait en overdubs (beatbox etc) tenait la route!
Julian Casablancas: La raison principale de ma présence au festival! Julian est arrivé en tenue old school 80's sur scène et a entamé le premier titre, une reprise des strokes! Un "hard to explain" cohérent. En fait, vu l'actualité je m'attendais au pire, je m'attendais à un chanteur froid et ennuyé faisant juste son job. Ce ne fut pas le cas, on sentait que Julian se donnait à fond. Cependant, le couple "chanteur/songwriter et groupe accompagnant" se faisait quelque peu ressentir. Ce n'était pas l'esprit de groupe des strokes des premières heures ça c'est sur. Mais Bref. Le concert en lui-même était excellent. .....
Pavement: Les icônes de l'Indie rock ont navigué entre chansons noise farfelues et pop parfaite. Un concert sobre dans le sens "pas besoin d'ajouter des artifices superflus, la magie du groupe et la force de la musique en elle-même feront l'affaire". Des titres comme "Shady Lane" et "Grounded" à eux seuls valaient le détour.

autres jours

Sharon Jones: James Brown version fille. Que demander de plus?
Charlotte Gainsbourg: une pop raffinée dans un univers intimiste. oh yeaaaah !!!!

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