la petite critique du dimanche -2-

Alors là je m'attaque à du gros dossier! Je rigole. Mais bon Pete Doherty et Carl Bârat sont quand même deux génies du rock anglais, ils l'ont prouvé avec leur premier CD, "up the bracket". Tout a commencé comme n'importe quel autre groupe de Londres: ils se rencontrent à l'école, ils jouent pour combler leurs temps libres, sex drugs and rock'n roll, etc . Sauf qu'ici les Libertines se distinguent des autres par deux choses. Primo, la virtuosité et la poésie de Pete, ainsi que le côté plus énergique-punk de Carl donnent aux chansons du groupe un style pop-garage exemplaire. La preuve, Mick Jones, le producteur (et aussi quand même guitariste des clash) a été séduit. Et secundo, le truc qui a accéléré le succès des libertines, c'est le comportement très rebel de Doherty. Ce qui n'est pas forcément une bonne chose, il serait temps d'avoir un peu plus de maturité, au lieux de par exemple d'enchaîner les cambriolages, les cures de désintoxication,... et d'avoir un comportement en général violent avec sont entourage. Même si la plupart du temps, cet énergumène parait être un ange.
Bref parlons de l'esentiel, les chansons : VERTIGO porte bien son nom, on a le vertige quand on l'écoute, le riff du début annonce la couleur, la "coolitude" absolue. UP THE BRACKET, très british, montre que la simplicité est un bon moyen de monter dans les charts. Et pourquoi pas pousser la règle a l'extrème avec I GET ALONE (2 accords seulement). Terminons avec DEATH ON THE STAIRS et BOYS IN THE BAND qui sont aussi parmis mes préférées, car elles rappellent que mis à part l'énergie, le principal fil conducteur des libertines, c'est leurs mélodies pop, et c'est aussi grâce à cela que l'album a marché. D'ailleurs ils sont l'influence de dizaines de groupes anglais qui tentent d'arriver au même résultat. En vain.
Evidement, toutes bonnes choses ont une fin. Le groupe est fini. A cause des conneries de... Pete. Merci d'avoir tout gâché !

vertigo